Fin de l’occupation
Le 28 juin, après un mois d’occupation, le collectif 43m2 a annoncé lever le camp. Installé dans les jardins de la Haute école de travail social et de la santé de Lausanne, le centre d’hébergement d’urgence autogéré transitoire prend fin. Près de 1540 nuitées ont été comptabilisées. «Nous partons, non qu'il n'y a plus de besoin mais parce que nous n'avons pas les moyens de continuer et que nous ne souhaitons pas “normaliser” le travail gratuit. Il faut du relais institutionnel et nous continuons d'avoir l'impression de hurler dans le désert», souligne une membre du collectif 43m2 dans un communiqué. «Encore une fois, nous ne demandons pas la lune, mais le respect de notre Constitution. Un toit, c'est un droit fondamental. Pour seule réponse, nous n'obtenons que la promesse de discussions et une énième évaluation des besoins. Assez parlé, il faut agir, des personnes en dépendent.» Une table ronde sera organisée par la Ville fin août pour débattre de la politique du logement et du sans-abrisme.
A Lausanne, Yverdon et Genève, l’association Embellimur accompagne les personnes en précarité dans la valorisation de leurs compétences, notamment par la création de mosaïques.
Le cœur bien accroché à gauche, le physicien à la retraite Olivier Parriaux revient sur ses engagements et le drapeau Vietcong qu’il a, avec deux compères, accroché au sommet de la flèche de Notre-Dame de Paris.
Vingt ans. Et une mission qui n’a pas pris une ride. Une tâche qui demeure plus que jamais essentielle dans une Suisse où les inégalités se creusent. Où les salaires réels ont...