De meilleurs salaires pour les ramoneurs valaisans
La grille salariale des ramoneurs valaisans sera augmentée de 150 francs par mois à partir de janvier 2026.
Unia et l’Association valaisanne des maîtres ramoneurs ont renouvelé la convention collective de travail apportant des améliorations pour les employés de la branche.
Bonne nouvelle pour les ramoneurs valaisans. Les travailleurs du domaine bénéficient d’une nouvelle Convention collective de travail (CCT) signée pour quatre ans. Le renouvellement de cet accord, existant depuis 2022, se traduit par des avancées. Sur le front des rémunérations d’abord avec une grille salariale augmentée de 150 francs par mois à partir de janvier prochain. «Nous sommes très contents de cette hausse, la deuxième obtenue», commente Serge Aymon, en charge du secteur construction et artisanat à Unia Valais, soulignant le très bon climat de négociations menées en deux rondes.
Autre amélioration: la majoration automatique des salaires minimums en cas d’augmentation des tarifs de la branche fixés par le Conseil d’Etat. «Le principe est bon, mais il ne faudra pas oublier de demander à l’Etat de procéder à des réévaluations de prix», nuance le syndicaliste qui salue par ailleurs le nombre accru de jours de vacances pour les employés de 58 ans et plus. Ces derniers auront droits à six semaines de congé. A l’introduction de la CCT, il fallait être âgé de 60 ans pour en bénéficier.
Serge Aymon rappelle encore au passage la mise en œuvre de la préretraite à 62 ans. «Seuls les ramoneurs valaisans ont cette possibilité.» Autant de points positifs propres à améliorer les conditions de travail et renforcer l’attractivité de la branche.
La nouvelle CCT entrera en vigueur en 2026 et sera valable jusqu’au 31 décembre 2029. Elle couvre 58 professionnels du secteur.
Dans son atelier de Vevey, Gaëlle Garrocq, artiste aux multiples casquettes, s’adonne à la linogravure et au tatouage. Rencontre.
Des créatures étranges, corps d’humains et têtes d’animaux ou vice-versa, des véhicules aux allures de gros insectes, des robots géants, articulations d’acier, visages effacés...
Dans le cadre des célébrations du 750e de la Cathédrale de Lausanne, Julien Laloux dirige le Sinfonietta de Lausanne, quatre solistes et trois chœurs pour la 9e Symphonie de Beethoven. Rencontre en marge d’une répétition.
Nicolas Regamey pratique l’imprimerie «à l’ancienne», avec des caractères en plomb et des presses dont certaines sont de véritables pièces de musée. Un art qui reste pourtant bien vivant.