Le 23 septembre, le Conseil fédéral a annoncé une hausse moyenne des primes d’assurance maladie de 4,4% pour 2026. «Un véritable coup de massue!» lance Pierre-Yves Maillard, le président de l'Union syndicale suisse (USS), dans un communiqué. La faîtière souligne qu’une famille déboursera ainsi 1200 francs par mois pour sa couverture maladie. Juste après le loyer, c’est le deuxième plus gros poste de dépenses pour les ménages. «Et que font les caisses-maladie? Elles vendent toutes le même produit, simplement sous un autre emballage, et appellent ça de la “concurrence“. En réalité, des millions sont gaspillés en publicité, en commissions et en bonus. Le tout payé de notre poche.» L’USS donne un exemple concret: le CEO de Sanitas a vu son salaire augmenter massivement ces dernières années, touchant aujourd’hui 956 486 francs par an – deux fois plus qu’un conseiller fédéral – avec l’argent des primes des assurés. Pierre-Yves Maillard estime que cela ne peut plus durer: «En unissant nos forces, nous pouvons enrayer l’escalade des primes maladie.» Pour cela, il demande à la population de répondre à un sondage pour savoir ce qu’il faudrait faire en priorité: alléger le fardeau des ménages, stopper le gaspillage des primes ou permettre la création de caisses publiques cantonales.
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