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L’humanité n’est pas une marchandise

Depuis les années 1980, avec l’avènement de l’ordre néolibéral instillé par les chantres qu’ont été R. Reagan et M. Thatcher, suivis de leurs émules, le monde ne se porte pas mieux. Depuis, chaque jour, on ne compte plus les licenciements massifs et une paupérisation galopante.

L’obsession des mesures d’économies, surtout dans le domaine social, produit de nombreux laissés-pour-compte. On pourrait croire que les bénéficiaires des assurances sociales sont tous des profiteurs. Et si les profiteurs étaient ceux qui ont des rémunérations stratosphériques et qui bénéficient de grandes largesses fiscales, assorties d’autres avantages, au détriment de l’écrasante majorité des citoyens...

Il faut souligner que les Trente glorieuses ont permis une évolution sociétale positive à beaucoup d’êtres humains. Parce que de nombreuses personnes ont pu bénéficier d’un Etat social qui n’était pas un Etat providence, mais une subsidiarité profitable à la bonne marche de nos sociétés!

L’Etat social, en particulier en matière de santé, est devenu la victime de la folie des économies tous azimuts. Cela conduit à la rétention des soins envers les personnes les plus précarisées. Et plus encore, à un rationnement des produits médicaux d’urgence. La crise sanitaire du Covid-19 le prouve avec le manque de désinfectant et de masques protecteurs, qui mène à des prix abusifs. D’ailleurs, il est à signaler que les victimes ne doivent pas être pénalisées à cause des préjudices qu’elles subissent!

Tout cela est la démonstration que le marché libre issu de l’ordre néolibéral est l’ordre du désordre sociétal, dont nous n’avons pas à subir les frais.

Thierry Cortat, membre du comité régional d’Unia Transjurane