L’Alliance climatique suisse, dont est membre l’USS, s’est invitée aux récentes assemblées générales d’UBS et de la Banque nationale suisse (BNS). Son but était de dénoncer le lourd impact climatique de la place financière suisse, qui, selon l’Alliance, est responsable de 14 à 18 fois plus d'émissions de gaz à effet de serre que la population suisse. A Bâle, où se réunissaient les actionnaires d’UBS, un château de cartes géant a été érigé pour illustrer la menace que font peser les activités de la banque sur l’équilibre de notre écosystème. A Berne, devant le Kursaal où se tenait l’assemblée de la BNS, deux tours de forage ont été installées pour dénoncer les milliards investis dans des entreprises utilisant la fracturation hydraulique. Cette méthode controversée et polluante d’extraction de pétrole et de gaz cause notamment des ravages en Argentine, dans la région de Vaca Muerta, dont est venue témoigner une délégation de la population locale. Des membres de l’Alliance climatique se sont même introduits dans les assemblées en compagnie d’actionnaires partenaires, afin d’y poser des questions et de mettre ces établissements devant leurs responsabilités.
Le rendez-vous des alternatives, Alternatiba Léman, se déroule du 1er au 6 septembre. Parmi les conférences prévues, le philosophe Dominique Bourg en donne une sur le travail.
Une nouvelle étude européenne de Greenpeace démontre que 54% des vols en avion sont meilleur marché que les trajets en train. Se basant sur 142 itinéraires de moins de 1500...
A Genève, 180 Etats sont réunis pendant dix jours pour tenter de négocier un traité sur les déchets en plastique. Des ONG ont mené une action appelant à des mesures fortes.
Dans un avis de plusieurs centaines de pages, la Cour internationale de Justice exige des Etats et des entreprises qu’ils assument leur responsabilité climatique.