Le business avec Israël critiqué par Amnesty

Parmi les voix qui, de toutes parts, condamnent l’agression du peuple palestinien par Israël, celle d’Amnesty International resurgit une fois encore à travers son dernier rapport, daté du 18 septembre. L’ONG appelle les Etats, les institutions publiques et les entreprises du monde entier à renoncer aux appâts du profit en cessant toute forme d’interaction avec Israël, qu’il soit question du domaine commercial ou, pire encore, du militaire. Dans un long communiqué, l’organisation rappelle un point saillant: «L’occupation prolongée et le système d’apartheid imposé par Israël n’aurait pas pu durer sans un soutien économique ou commercial massif. Pour bombarder Gaza sans relâche depuis 23 mois et commettre le génocide en cours, Israël a eu besoin d’un approvisionnement constant en armes et en technologies de surveillance – rendu possible par des partenaires économiques qui choisissent de fermer les yeux sur l’indéfendable.» Amnesty International désigne 15 entreprises en particulier – «un petit échantillon» –, dont les activités alimentent quotidiennement la tragédie en cours au Proche-Orient. Parmi celles-ci, on croise les deux géants de l’aviation américaine, Boeing et Lockheed Martin, l’entreprise chinoise Hikvision, le constructeur ferroviaire espagnol Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles, ou encore le conglomérat sud-coréen HD Hyundai.