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Les bonus, aux travailleurs!

Une manifestation à Lausanne, et plein de raisons d'aller à Berne le 19 septembre

Plus d'une centaine de syndicalistes et membres des commissions d'entreprises de l'industrie vaudoise ont manifesté mercredi dernier devant l'UBS à Lausanne à l'appel de l'Union syndicale vaudoise. Aldo Ferrari, secrétaire régional d'Unia Vaud, a fustigé l'UBS qui «nous a valu la honte du millénaire». «L'économie réelle est en train de payer le prix fort des boursicoteurs, les bonus doivent revenir aux travailleurs, comme le milliard de la vente des actions par la Confédération», a-t-il déclaré en appelant la population à participer à la grande manifestation nationale contre la crise, convoquée par l'ensemble des syndicats le samedi 19 septembre à Berne.

SH


Pourquoi faut-il aller manifester à Berne le 19 septembre?
La réponse de quelques membres des commissions d'entreprises

Les employés doivent s'unir, dans les entreprises et en dehors, sinon les patrons font n'importe quoi. L'union fait la force. Le Conseil fédéral doit aussi aider les petits sous-traitants. On donne des milliards à l'UBS et rien aux petites entreprises dont on aura besoin au moment de la reprise. Il faut des aides directes pour sauver les emplois.
Fabienne Demierre, acheteuse, Sapal


Une seule personne ne peut rien faire, mais tous ensemble on pourra obtenir quelque chose. Maintenant, avec la crise, beaucoup d'entreprises profitent de licencier. Il faut que les autorités réagissent.
Kadric Mirsad, opérateur sur machine, LN Industries


Nous sommes dans un pays dirigé par le lobbying des banques et des assurances. Quand les banques se fichent par terre, elles entraînent tout le monde avec. Beaucoup de salariés, en Suisse et à l'étranger, perdent leur travail, alors qu'ils ont fait correctement leur boulot. Nous devons exiger de la Confédération que, lorsqu'elle donne de l'argent aux banques, elle veille à ce qu'il serve à financer l'industrie. L'argent est là, mais beaucoup de commandes n'arrivent pas parce que les banques bloquent les crédits.
Sophie Noirat, ingénieure d'application, Tesa