Dernièrement, un rapport du GIEC faisait état d’une évolution alarmante de notre planète. Déforestations massives, acidification exponentielle des océans, avancée des déserts, accroissement de la faim dans le monde dû à l’augmentation des inégalités, état sanitaire de la planète déficient avec, pour preuve, le développement du Covid-19 et de ses variants.
Tout cela est dû à une mauvaise gestion de la Terre et de ses ressources. Une trop grande place est occupée par le tout à l’économie quantitative, que l’on devrait réduire drastiquement, une économie du tout jetable.
Aujourd’hui, le monde économique devrait retrouver une utilisation vertueuse des ressources de la Terre. Or, ce n’est pas à ça que l’on assiste, mais à un gaspillage des bienfaits procurés par cette dernière. C’est le résultat d’un besoin maladif d’accumuler des richesses matérielles. Alors que l’on devrait s’orienter vers une économie axée sur le domaine qualitatif et humain.
Si la planète est actuellement dans un état désastreux, c’est par le manque de transparence de l’économie planétaire, entre les mains d’une minorité d’acteurs non élus démocratiquement.
La politique conventionnelle et ses palabres stériles face à un problème majeur ont largement échoué. L’écologie doit devenir l’affaire de tous et non l’apanage de politiciens en mal de gloire.
Les peuples de la Terre ne devraient plus être passifs face aux défis qui les attendent, car la facture des catastrophes présentes et à venir s’annonce salée.
Il ne faut plus perdre de temps et partir vers une action citoyenne et intelligente pour le bien de tous, parce que notre monde ne doit pas aller à la dérive.
Thierry Cortat, membre d’Unia Transjurane, Delémont