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Mobilisations contre les violences sexistes et sexuelles

«La violence conjugale tue plus de femmes que le tabac, l'alcool et la route»! Un constat glaçant rappelé par le collectif neuchâtelois de la grève féministe: «Chaque jour, des femmes meurent sous les coups de leur mari, compagnon, amant. Chaque jour, des femmes, des filles et des personnes LGBTIQA+ sont harcelées, maltraitées, violées.» Le collectif convoque encore quelques chiffres: en 2017, l’ONU avance le nombre de 87000 féminicides dans le monde; et pour l’année en cours, 108 féminicides ont déjà été perpétrés en France, 23 en Suisse, soit un tous les quinze jours. Contre ces violences insoutenables, des manifestations et des rassemblements sont prévus partout en Suisse et ailleurs dans le monde ce vendredi 25 novembre.

A Genève, le collectif genevois de la grève féministe appelle à un rassemblement à 16h30 à la place Bel-Air. Après des prises de parole, un cortège se dirigera vers le mur des Réformateurs au parc des Bastions où une performance organisée par Les Créatives est annoncée.

A Neuchâtel, le collectif neuchâtelois pour la grève féministe et le collectif contre le Black Friday s’unissent en organisant un Black Freeday (marché gratuit) à la place des Halles (15h-20h30) et une marche silencieuse de protestation à 17h30, suivie des chants d’une chorale révolutionnaire.

A Fribourg, un rassemblement à la bougie, avec des prises de parole et une performance musicale aura lieu dès 19h sur la place de l’Hôtel-de-Ville.

A Lausanne, un rassemblement est prévu à 18h sur le pont Bessières. Des prises de parole, de la musique et un «immense cri de colère» résonneront. Avant, à 12h sur la place du Château, un «grévibus» à pied sera organisé pour remettre une lettre collective aux autorités cantonales afin de rappeler les exigences du collectif vaudois de la grève féministe: un plan cantonal de lutte contre les violences sexistes et sexuelles avec de véritables moyens financiers; un observatoire de ces violences et de véritables enquêtes; une politique d’éducation volontariste, sur la base de programmes qui ont fait leurs preuves; une formation de base et continue obligatoire à toutes personnes impliquées dans la prévention et la prise en charge des violences; une ligne téléphonique joignable 24 heures sur 24 et un soutien financier aux associations; l’appui des autorités cantonales au retrait de la réserve à l’article 59 de la Convention d’Istanbul. Autant de revendications laissées sans réponse par le Conseil d’Etat depuis un an.

Black Freeday

Cette année, la Journée contre les violences sexistes et sexuelles tombe sur le dernier vendredi du mois de novembre. Soit le même jour que le Black Friday, synonyme de consommation frénétique, dont l’impact est non seulement écologique mais aussi social, car il augmente encore le stress des travailleuses et des travailleurs du secteur de la vente et de la logistique. Ainsi, des marchés gratuits sont organisés dans plusieurs villes, notamment à Lausanne sur la place du 14-Juin (9h-17h) par le groupe écoféministe d’Extinction Rebellion, ainsi qu’à Neuchâtel sur la place des Halles (15h-20h30) par le collectif contre le Black Friday avec cet appel: «Contre la compétition et la course à la croissance sans fin qui détruit la planète, nous défendons la gratuité, le prix libre, l'entraide, le partage, le seconde-main, la récup. Venez apporter vos vêtements, livres, jeux et jouets (en bon état) dont vous n’avez plus besoin et/ou choisir ce qui vous fait plaisir. Contre la surproduction, l'exploitation des travailleuses, des travailleurs et de notre environnement, contre ce symbole d’un système qui mène à notre perte, faisons de ce jour un Black Freeday, un jour de liberté, de partage et de solidarité!»

Pour aller plus loin

Un vendredi hors de toute logique marchande

Black Freeday

Pour contrebalancer le Black Friday ce 24 novembre, une alliance d’organisations propose à Neuchâtel le Black Freeday, un marché gratuit doublé d’un moment d’échange et de partage

Portugais: le retour au pays

Les préparatifs vont bon train en ce jour de début septembre à la Chaux-de-Fonds, peu avant le départ de Ryan et de sa maman. Le fiston arbore fièrement le maillot du FC Porto. «Je crois que c’est vraiment le bon moment pour partir», souligne Tiago, le papa, même si ce n’est pas sans pincement au cœur.

La population portugaise ne cesse de diminuer depuis 2017. L’an passé, par exemple, ce sont quelque 11000 ressortissants de ce pays qui ont quitté la Suisse pour retourner dans leur patrie d’origine. Qui sont ces Lusitaniens qui repartent? Qu’est-ce qui motive leur choix? L’argent ou la «saudade»?...

Sous surveillance numérique...

Téléphone avec GPS.

Des membres de la société civile et des personnalités ont été ciblés illégalement par le logiciel espion Predator, dénonce Amnesty International

«On ne va pas aller vivre sur Mars»

Dans le squat.

Le squat de la Bourdache vit ses derniers jours aux Prés-de-Vidy. L’occasion de questionner le rôle d’un tel lieu alternatif à Lausanne. Reportage