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Les retraites sont à défendre, elles nous appartiennent

Le monde du travail nous donne beaucoup de soucis. Après avoir perdu en votation populaire avec AVSplus et surtout avec Prévoyance 2020. Dans ce cas, des divisions sont apparues au sein de la gauche suisse qui ont coûté très cher.

Aujourd’hui, il faut être vigilant face aux attaques de la droite contre le régime des retraites. Avec une AVS sous-alimentée imputable au vieillissement de la population, il est essentiel de revoir son financement, afin que le minimum dû aux travailleurs ne soit pas diminué. Les montants AVS n’ont plus été augmentés depuis les années 1970.

Dès lors, il est exclu de revoir l’âge de la retraite des femmes à la hausse; de même qu’est exclue une élévation générale de l’âge de la retraite à 67 ans pour tous.

Il est un fait avéré qu’au-dessus de 55 ans, le reclassement professionnel est très difficile, voire impossible pour beaucoup de sans-emplois. Ainsi, il est manifeste que l’augmentation de l’âge de la retraite à 67 ans est une absurdité, si ce n’est une hérésie.

Quant au 2e pilier, il offre des revenus peu sûrs avec les fluctuations des mouvements économiques et boursiers. On peut penser raisonnablement que l’hémorragie n’est pas près de s’arrêter, ce qui aura une influence néfaste sur nos rentes.

Ce qu’il faut savoir, c’est que si notre économie fonctionne bien, cela est dû aux travailleurs, qui ne ménagent ni leur peine, ni leur sueur. Il est grand temps que nous ayons un juste retour sur cet investissement. Ce retour sur investissement est légitime, les travailleurs y ont droit, qu’on se le dise.

Thierry Cortat, membre d’Unia Transjurane, Delémont