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Groupe à risque, vraiment?

Nos autorités ont qualifié les seniors de groupe à risque devant le Covid-19. Par conséquent, ils ont été priés de se claquemurer chez eux, et d'y rester à se morfondre, plutôt que d'aller au soleil, à la rencontre du printemps, de respirer l'air pur, de voir la vie. Autant dire assignés à résidence.

Bien qu'il ne leur ait pas été formellement interdit de sortir, on a pu lire sur des écriteaux: «Vous avez 65 ans ou plus? Vous devez rester chez vous. Il en va de la santé de tous.» Belle recette de santé en vérité!

Or, selon la Constitution fédérale, base de notre état de droit, la liberté de mouvement est garantie: «Tout être humain a droit à la liberté personnelle, notamment à la liberté de mouvement» (article 10 ch. 2 de la CF). Toute restriction de ce droit fondamental doit être fondée sur une base légale: «Les cas de danger sérieux, direct et imminent sont réservés» (article 36 de la CF).

Nous sommes en situation d'exception. Mais que des seniors sortent dans la rue, ou aillent se promener en forêt, en respectant les distances interpersonnelles, entraînerait un danger sérieux, direct et imminent?

Voici que l'on a fait pression sur un groupe de population, qu'il est stigmatisé et que cela a provoqué des réactions d'hostilité de la part de certains, parce que des seniors avaient osé s'aventurer hors de leurs quatre murs. Discriminer et chercher à réduire au silence, ou à rendre invisible un groupe de population, en commençant par les plus fragiles, puis élargir le cercle de groupe en groupe, est une pratique commune à tous les régimes autoritaires. Le vrai risque est là.

Par contre, à un niveau national, les chantiers de construction n'ont pas été considérés comme lieux à haut risque. Dame, il faut bien tenir les délais...

Pendant ce temps, loin de l'attention de la population accaparée par le Covid-19, sans tapage médiatique, ils installent des antennes de 5G partout. Au 28 janvier 2020, on comptait déjà 2329 antennes de 5G en Suisse, toutes prêtes à fonctionner. Malgré le principe de précaution. Malgré le moratoire.

Or, face aux antennes de ce type, c'est toute la population qui court un risque sérieux, direct et imminent. L'exposition à une irradiation massive par les champs magnétiques de basse fréquence de ce type d'antennes, est de nature à causer des dommages irréversibles et gravissimes à l'organisme humain, jusqu'au niveau cellulaire, endommageant l'ADN, et même au niveau atomique! D'autres études sur les effets de ces radiations ont démontré un affaiblissement du système immunitaire, ce qui peut rendre vulnérable à n'importe quel virus.

Soi-disant groupes à risque, protection à géométrie variable, manœuvres clandestines et mise en danger de toute la population à son insu: pouvons-nous encore faire confiance à nos dirigeants?

La manipulation de la société civile par des dirigeants de l'ombre, voilà le plus grand risque auquel nous devrons faire face.

Catherine Turian