Aller au contenu principal
Menu

Thèmes

Rubriques

abonnement

Désarmons les multinationales!

C’est bien connu, les multinationales règnent en maîtres sur l’économie mondiale. Leur influence peut être nocive pour le bien de notre planète.

C’est pour cela que la votation fédérale du 29 novembre prochain relève de la plus haute importance. En effet, pas un jour où la presse ne fait état de la malfaisance de ces dernières. Comme: l’exploitation éhontée d’enfants au travail, de corruptions qui déstabilisent des gouvernements démocratiquement élus, de la mise en danger de contre-pouvoirs démocratiques en éliminant leurs opposants, de la destruction de l’Etat social dans les pays pauvres, de l’extraction de matières premières qui causent des dégâts environnementaux. Mais, la liste des méfaits est loin d’être terminée, cela mettrait beaucoup de temps pour la finaliser.

La Suisse a, dans le passé, connu de considérables difficultés diplomatiques avec sa politique internationale. Cela a gravement nui à sa bonne réputation à l’étranger et à l’intérieur de ses frontières. Par l’affaire des fonds juifs en déshérence, du secret bancaire qui cachait le recyclage d’argent sale.

Avec cette initiative des multinationales responsables, les initiants veulent moraliser la pratique des entreprises, en désarmant leur pouvoir de malfaisance. Cela contribuera à renforcer la notoriété de notre pays dans le monde. Mais c’est aussi une question de justice et d’humanité pour toute la planète. C’est pour toutes ces raisons qu’il faut glisser un oui franc et massif dans l’urne, le 29 novembre prochain. 

Thierry Cortat, membre du comité régional d’Unia Transjurane.

Pour aller plus loin

De l’argent pour l’armée, rien pour les crèches

Le Conseil fédéral refuse de s’impliquer dans les structures d’accueil dévolues aux enfants

Les superriches doivent-ils payer plus?

Un an après avoir été déposée, l’initiative «Pour une contribution temporaire de solidarité sur les grandes fortunes» est passée devant le Grand Conseil genevois la semaine...

Stop aux privilèges fiscaux des gros actionnaires

Les Genevois sont appelés à se prononcer sur une initiative qui demande que les revenus des gros actionnaires soient imposés comme ceux de tout un chacun. Entretien avec Anna Gabriel Sabaté, secrétaire régionale d’Unia Genève

Le monde professionnel, fréquent théâtre de souffrances

La violence et le harcèlement au travail touchent plus d’une personne sur cinq, selon une enquête internationale